Conseils pour accompagner un proche qui vit un deuil

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Conseils pour accompagner un proche qui vit un deuil

La perte d’un proche est une épreuve dont certains ne parviennent pas toujours à se relever. On dit d’ailleurs que faire son deuil est un travail, sous tendant ainsi qu’il y a une méthode, des règles à suivre pour parvenir à surmonter la peine. Pour l’entourage immédiat, il n’est pas toujours aisé de trouver le bon comportement à adopter. La peur de trop de compassion est souvent présente tout comme celle de l’indifférence. Comment trouver le juste milieu, la bonne attitude ? Voici quelques conseils pour aider celui qui vient de subir la mort d’un être cher.

Soyez à l’écoute

Si dans un premier temps vous ne parvenez pas à trouver les bons mots pour réconforter la personne endeuillée, alors adoptez une attitude d’écoute. Comme pour tous les traumatismes, celui ou celle qui vient de vivre la mort d’un ami ou d’un membre de sa famille a besoin d’exprimer sa souffrance. Celle-ci ne se révèle pas nécessairement au travers des larmes mais vous constaterez que la personne a toujours besoin de parler du disparu.

Il vous suffit alors d’être présent et d’écouter ce qu’elle a à vous dire. Savoir que l’on peut se confier, parler librement du défunt est d’un grand réconfort. Le soutien peut en outre débuter dès l’organisation des funérailles en conseillant par exemple un service funéraire Laurentides qui soit en mesure d’apporter non seulement sa compétence technique mais aussi son sens de l’écoute pour comprendre ce que désire la famille ou les proches du défunt.

Aider quelqu’un à faire son deuil consiste avant tout à tenir compte de sa douleur, à lui dire que vous comprenez sa peine et lui indiquer que vous êtes là pour recueillir ce qu’elle a besoin d’exprimer. Lui parler du défunt et lui rappeler les bons moments partagés aide à combler l’absence, à reconnaître la perte. Car le pire est de faire comme si rien ne s’était passé, à nier la souffrance ou adopter une attitude indifférente.

Le plus important est donc d’être là et de faire don de son temps, de donner la possibilité à l’autre de parler même si elle ne le fait pas. Il suffit de rassurer, de lui dire que sa souffrance est normale et d’essayer de lui retirer tout sentiment de culpabilité. Celle-ci apparaît souvent si les circonstances du décès ont été accidentelle ou si la personne pense qu’elle aurait pu éviter la situation ou bien se culpabilise de ne pas être décédée à la place de l’autre.

Ne pas essayer d’être l’autre

Chaque peine, chaque chagrin est unique. Il est donc inutile de dire à la personne endeuillée « je comprends ta souffrance ». Même si vous êtes vous-même passé par cette expérience, cela ne sert à rien de parler de soi. Rien n’est comparable, aucune situation de deuil ne ressemble à une autre.

Dire cela reviendrait en réalité à tenter de minimiser la perte, la douleur et cela n’aide donc pas celui qui le vit. De même évitez de dire à l’autre des mots du type « tu dois être fort » ou « cela ne le fera pas revenir ». Non, la personne en deuil a le droit d’être triste, c’est normal, et elle doit ressentir de la part de son entourage que cette situation si désarmante, que cette période de chaos interne est normale et il faut donc la lui laisser vivre pleinement.

Au contraire, il convient de montrer à la personne en deuil que vous ne ressentez aucune gêne face à son chagrin, que la voir pleurer ne vous dérange pas et que vous êtes à son écoute pour toute expression de cette douleur.

Il faut aussi accepter la colère de celui qui reste, la phase de rébellion ou l’endeuillé ressent sa situation comme une injustice, un abandon et va même jusqu’à reprocher au défunt de l’avoir laisser seule. Ces différentes réactions sont classiques et font partie du travail inconscient de l’acceptation progressive de la perte.

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