Guide pour l'achat de votre première maison

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Guide pour l'achat de votre première maison

Nombreuses sont les personnes pour qui l’aboutissement et la réussite d’une vie sont de devenir propriétaire d’une maison. Or, en termes d’accession à la propriété plus on commence jeune plus il sera facile d’obtenir un jour la demeure de ses rêves. Le premier achat est donc une étape importante dans la vie et il y a une multitude de pièges à éviter et d’étapes à franchir. Nous vous donnons ici un mini guide des étapes à franchir xxxxxx à ne pas commettre et des conseils à suivre.

Les étapes du financement

Si vous envisagez de devenir propriétaire, comme par exemple  acheter une maison dans Lanaudière la première chose à faire est de se constituer une mise de fonds en réalisant des économies. La seule difficulté réside dans le temps nécessaire pour réunir l’apport suffisant demandé par les établissements financiers (en général 20 % du prix du bien, mais cela peut descendre à 10 % dans le cas d’un premier achat) en vue de l’obtention d’un crédit. Il faut également penser aux coûts initiaux supplémentaires au prix de vente.

Plutôt que de laisser l’argent économisé sur son compte courant, il est vivement recommandé de le placer dans l’un des produits existants sur le marché. Vous pouvez ainsi ouvrir un CELI (Compte Epargne Libre d’Impôt) où tout montant épargné ainsi que tous les intérêts gagnés ne sont généralement pas imposables, même lorsqu'ils sont retirés. Le REER (Régime Enregistré d’Epargne Retraite) peut être une autre opportunité mais les gains obtenus sont imposables lors de leur retrait.

Toutefois, si vous adhérez au Régime d’Accession à la Propriété (RAP) et achetez une première maison, vous pouvez retirer jusqu’à 35 000 $ du REER sans payer d’impôt et le double si l’achat est réalisé en couple à condition que cette somme contribue à l’opération. Ces sommes doivent aussi être reversées dans le REER (c’est donc comme un prêt que l’on se fait à soi-même) sur une période pouvant aller jusqu’à 15 ans et débutant 60 jours après la fin de la 2ème année suivant la date du retrait.

Vient ensuite la recherche d’un crédit hypothécaire qui se caractérise par le fait que la banque prendra la maison en garantie du prêt en cas d’impayé des échéances de remboursement. Il ne faut pas hésiter à consulter plusieurs banques et une fois le meilleur taux trouvé, il est intéressant d’obtenir une pré-autorisation de crédit. Vous êtes donc certains d’obtenir le financement et pourrez donc visiter des biens en toute tranquillité, sans avoir de faux espoirs.

Les autres frais inévitables

Le coût d’achat d’une maison, qu’elle soit la première ou pas, comprend aussi des frais annexes qui viennent s’ajouter au budget global. Il faut en effet penser à faire inspecter la maison même si cela n’est pas obligatoire, vous éviterez ainsi des mauvaises surprises sur l’état général du bien et donc de futures dépenses.

De même, il est recommandé de solliciter une évaluation par un professionnel afin d’être certain de payer le juste prix. L’avis ainsi obtenu vous permettra éventuellement de mieux négocier le prix à la baisse en faisant valoir les bons arguments.

Il faut ensuite penser aux frais de notaire qui s’élèvent généralement à 1 250 $, ainsi qu’à la taxe de bienvenue, aussi appelée droite de mutation immobilière, qui est perçue par la municipalité et calculée selon le prix de votre propriété, par tranches de valeur s'additionnant les unes aux autres (0,5 % pour la première tranche de 0 à 51 700 $, 1 % pour la tranche de 51 701 $ à 258 600 $ et 1,5 % pour la tranche au-delà de 258 601 $).

Il y a enfin, la quote-part des taxes de service public, la taxe de vente du Québec (TVQ) et la taxe sur les produits et services (TPS) d’environ 15 % du prix de vente s'il s'agit d'une maison neuve ou si la propriété est détenue par une entreprise. Il existe cependant différentes conditions d'exonération ou de remboursement partiel, impliquant par exemple la valeur de la propriété.

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