Votre entreprise rencontre de grandes difficultés. Les perspectives de développement sont minces et le remboursement des dettes s'avère de plus en plus difficile. Rassurez-vous : même lorsque votre entreprise est au bord de la faillite, il existe des solutions pour redresser la situation. Dans ce guide, nous allons nous intéresser à trois procédures qui pourront être envisagées, pour sauver votre entreprise. Mais, avant toute chose, nous allons voir qu'être accompagné par des professionnels lors de cette période difficile est indispensable.
Entreprise en faillite : faites-vous accompagner par des professionnels
Faire appel à un cabinet de conseil spécialisé dans la gestion des entreprises en faillite est indispensable. En effet, ces professionnels connaissent bien les difficultés que peut rencontrer une société. De ce fait, ils vous proposent un accompagnement sur mesure et vous présentent toutes les procédures à mettre en place, afin de sauver votre entreprise. Rappelez-vous : vous n'êtes pas seul pour gérer cette mauvaise passe. Pour en savoir un peu plus concernant les prestations offertes par un cabinet de conseil expert comme Phenix Expertise, rendez-vous sur phenix-expertise.com/fr/faillite-entreprise.
Nous allons maintenant nous intéresser aux diverses procédures qui pourront être entamées par une entreprise en faillite. Mandat ad hoc, sauvegarde ou redressement judiciaire, ces solutions doivent être envisagées.
La désignation d'un mandataire ad hoc
Le mandataire ad hoc a pour mission de venir en aide aux entreprises en difficulté avant l'état de faillite. Celui-ci est en mesure de proposer toutes les solutions possibles, pour s'acquitter du paiement des dettes et obtenir de nouveaux financements. Pour bénéficier de l'intervention d'un mandataire ad hoc, le chef d'entreprise en faillite devra réaliser une demande auprès du tribunal de commerce dont il dépend.
Le mandat ad hoc s'accompagne également d'une période de conciliation, permettant à l'entreprise en faillite de trouver une solution à l'amiable avec ses débiteurs. Lors de la conciliation, le chef d'entreprise est accompagné par le mandataire.
La sauvegarde de l'entreprise
Cette procédure doit être mise en place avant la cessation de paiement. C'est le Greffe du tribunal compétent qui reçoit la demande de sauvegarde. Néanmoins, pour profiter d'un plan de sauvegarde, les difficultés de l'entreprise doivent être justifiées. Si c'est le cas, alors une période d'observation de 18 mois maximum sera mise en place. Celle-ci vise à faire le bilan économique et social de l'entreprise. La procédure prend fin lorsqu'une stratégie de sauvegarde a été mise en place, ou qu'une mesure de redressement judiciaire doit être envisagée.
Le redressement judiciaire
Suite à une déclaration de cessation de paiements (ou dépôt de bilan), l'entreprise peut profiter d'un redressement judiciaire. Celle-ci peut entraîner le licenciement de salariés et implique l'intervention d'administrateurs, dont le rôle est d'épauler le gérant dans la gestion de son entreprise en faillite. À l'issue du redressement judiciaire, cette dernière peut poursuivre son activité ou faire l'objet d'une liquidation judiciaire, si elle ne peut être sauvée.